31 août 2013
La myopathie d'origine auto-immune
L'actu de la myologie
• 12/07/2013 - Myopathies d’origine auto-immune : le point sur les nouveaux anticorps
Le domaine des myopathies d’origine auto-immune a connu de profonds bouleversements ces vingt dernières années. Schématiquement, l’organisme, suite à un dérèglement du système immunitaire, produit des anticorps contre des éléments de son propre muscle. Depuis les critères établis par Bohan et d’autres en 1983, leur cadre nosologique a sensiblement évolué et la découverte régulière de nouveaux autoanticorps a fait progresser l’arsenal des outils diagnostiques.
Dans un article de synthèse publié en avril 2013, deux spécialistes français font le point sur ces questions. Deux grands groupes se dégagent : celui des myosites (polymyosite, dermatomyosite et myosite à inclusions) et celui des myopathies nécrosantes auto-immunes (dans lesquelles, précisément, on ne retrouve pas d’inflammation). Il existe toutefois de nombreuses formes de passage entre ces entités. La mise à disposition, pour le clinicien, d’une batterie de dosages d’autoanticorps (réunis sous la forme d’un kit commercial appelé dot-blot), permet de conforter les diagnostics jusqu’ici posés sur des critères cliniques et histologiques. La positivité de certains de ces auto-anticorps permet également de faire rechercher des associations morbides (pneumopathie interstielle, néoplasie) qui influent directement sur le pronostic et donc sur les options thérapeutiques. Au-delà du désormais classique auto-anticorps anti-Jo1, les auteurs mettent l’accent sur l’anti-MDA5 (retrouvé dans certaines dermatomyosites) et sur les anti-HMGCoA-R associées à certaines myopathies nécrosantes dues aux statines.
Dans un article de synthèse publié en avril 2013, deux spécialistes français font le point sur ces questions. Deux grands groupes se dégagent : celui des myosites (polymyosite, dermatomyosite et myosite à inclusions) et celui des myopathies nécrosantes auto-immunes (dans lesquelles, précisément, on ne retrouve pas d’inflammation). Il existe toutefois de nombreuses formes de passage entre ces entités. La mise à disposition, pour le clinicien, d’une batterie de dosages d’autoanticorps (réunis sous la forme d’un kit commercial appelé dot-blot), permet de conforter les diagnostics jusqu’ici posés sur des critères cliniques et histologiques. La positivité de certains de ces auto-anticorps permet également de faire rechercher des associations morbides (pneumopathie interstielle, néoplasie) qui influent directement sur le pronostic et donc sur les options thérapeutiques. Au-delà du désormais classique auto-anticorps anti-Jo1, les auteurs mettent l’accent sur l’anti-MDA5 (retrouvé dans certaines dermatomyosites) et sur les anti-HMGCoA-R associées à certaines myopathies nécrosantes dues aux statines.
Références :
Rev Neurol (Paris). 2013 (Avr). Pii : S0035-3787(13)00661-9. Doi : 10.1016/j.neurol.2013.01.622. [Epub ahead of print]
Usefulness of autoantibodies for the diagnosis of autoimmune myopathies.
Allenbach Y, Benveniste O.
Usefulness of autoantibodies for the diagnosis of autoimmune myopathies.
Allenbach Y, Benveniste O.
Lors de ma dernière consultation, on m'a fait un prélèvement pour vérifier l'anti-MDA5, mais je n'ai pas encore reçu les résultats. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?
Liza LO BARTOLO BARDIN
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