Le coup de gueule de Bernard Werber

Salon du livre : le coup de gueule de Bernard Werber - Le Parisien
Bernard Werber est un écrivain à succès (environ 20 millions d'exemplaires vendus dans le monde) mais visiblement inquiet. L'auteur de la trilogie des Fourmis, présent au Salon du Livre vendredi midi pour un débat et une séance de dédicaces, dénonce notamment la littérature réaliste et biographique. Dans la bouche de Werber, cela donne littérature « chiante » et nombriliste, en opposition à son œuvre dans laquelle l'auteur souhaite défendre l'imaginaire, « où l'on peut inventer d'autres mondes et parler de personnages qui n'existent pas... ».
Principales cibles visées par l'écrivain ? Les prix littéraires – notamment le Goncourt-, les éditeurs mais aussi les médias, coupables selon lui de ne faire que la promotion d'ouvrages supposés élitistes. Au sein d'un collectif baptisé « la Ligue de l'imaginaire », Bernard Werber entend défendre l'imaginaire et combattre les préjugés qui entourent, selon lui, la littérature populaire.

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Comments

[Lila]

Si m.Werber lit les commentaires j'aimerai bien qu'on se revoit j'apprecie son intelligence ,sa faculté à distribuer ses connaissances passées et presentes comme on jetterait des bonbons à des enfants .la culture géné rale est réservée à une élite qui sait ouvrir son cerveau au monde inconnu .la soif d'apprendre n'est jamais assouvie !Bernard j'ai perdu tes coordonnées et FLEUR vit sa vie .tu n'a pas trouvé la femme idéale la femme idéale c'est toi (et moi biensur mais je suis trop vieille ) je te promets de te raconter ma longue vie très intense et qui paraît iréelle souvent !!!à bientôt J'espère .

[danielle]

Que Werber pousse son cri de gueule, il en a le droit! Qu'il critique les prix littéraires, et les déballages complaisants de vie privée je ne lui donne pas tort non plus. Mais là où je ne le suis plus, c'est lorsqu'il s'attaque à ce qu'il appelle la littérature réaliste pour laquelle il n'a que mépris. On peut très bien faire travailler l'imagination du lecteur en s'inspirant de la vie de tous les jours mais en la transcendant, en l'auréolant de mystère, de suspense. C'est tout un art aussi. Je n'ai lu qu'un ouvrage de Werber et je ne l'ai pas aimé du tout. Ma part de rêve ne trouve pas son compte dans la SF ou H.F. Et ne crois pas être la seule. dans ce cas.