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  • Luberon, terre provençale très prisée par les amateurs de beaux villages, de calme, de beau temps et de douceur de vivre. Liza y retrouve l'inspiration pour sa nouvelle vie d'écrivaillonne.
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4 avril 2011

Mot'eur ! Programme d'Avril 2011

 

Bonjour,

Le mois d'avril sera le "mois" de la philo au "Café des Mots"

Caf__des_mots_Aix_en_Provence

 

Nous retrouverons nos brillants intervenants habituels Jean-Sébastien Fanget et Philippe Gauthier et nous accueillerons d'autre part deux personnalités de la philosophie dont nous vous laissons apprécier le CV:

 

Pierre-Jean Dessertine pour son livre publié aux Editions Aléas: "Pourquoi l'homme épuise-t-il sa planète" et  Ronald Bonan qui nous avait enchantés l'année dernière lors de son exposé au sujet de son livre "Pourquoi voyager avec Rimbaud?".

 

Il revient ce mois-ci avec son nouveau livre: "Apprendre à philosopher avec Merleau-Ponty. Nul doute que ce mois de la philosophie nous réserve de forts moments d'échanges et de découvertes magnifiques.

 

 

L'association MOT’EUR

(celui qui bouge)

 

Activités et soirées culturelles

 

Cafés philo, psycho, soirées poésies, conférences-débats, présentation de livres et revues, organisation d’expositions artistiques

PROGRAMME AVRIL 2011

06 60 91 51 15 assomot.eur@gmail.com

Adhésion annuelle à l’association 10 euros

LA FORMULE DES SOIREES

 

ACCUEIL DE 18H30 A 19H

 

A 19 h -  repas : plat unique et une boisson

pour partager un moment convivial et faire connaissance puis

place au débat selon le thème,

Participation aux frais: 13 euros adhérents ou 15 euros non adhérents MOT’EUR

Sur réservation uniquement

Au Café des mots

48 rue du puits neuf - 13100 Aix en Provence

(juste en sortant du parking Bellegarde vers la rue Mignet)

04 42 21 67 52

jeudi 7 avril : Café philo

animé par Jean-Sébastien Fanget

 

"Pourquoi ne pas vivre dans l'ignorance?

 

Le personnage d'Ulrich ("L'homme sans qualités" de Robert  Musil ) expose ce cas de conscience, doit-on savoir ou douter? Pourquoi ne pas simplement vivre et profiter de l'instant sans intellectualiser et chercher à connaître?

 

Face à la difficulté de la vie, la diversification et la spécialisation des connaissances, face à une actualité qui semble toujours plus pessimiste, la formule tendrait à séduire. Mettre entre parenthèses, ne plus être sujet à la saturation des informations qui sont parfois polymorphes et si difficiles à apprécier.

Autant de raisons, pour vouloir, ignorer, ne pas savoir, simplement vivre et profiter.

Ce questionnement, séduisant parce que simple, met à mal le fondement même de la philosophie, quête du savoir et de la vérité.

Mais au-delà du cadre des sciences ou d'une discipline, ne pas savoir semble être fortement éloigné d'un refus de savoir.

L'ignorance peut avoir plusieurs sources : illusion, manque de connaissance; mais elle peut aussi être le fait de déterminants psychosociologiques comme la douleur d'apprendre, l'émotion, le doute.

 

Pensez-vous qu'Ulrich soit en tous points à brimer, la volonté d'ignorance est elle seulement un non sens intellectuel ?

Peut-on comprendre une vie sans quête de connaissance ?"

 

Jeudi 14 avril: Café philo

animé par Pierre-Jean Dessertine

 

« Pourquoi l'homme épuise-t-il sa planète? »

Editions ALEAS Lyon

 

Les hommes savent, et pourtant ils continuent.

 Ils continuent d'agir de façon ravageuse pour la biosphère.

Les hommes se regardent, avec impuissance, « épuiser » leur planète. Quelle valeur accorde-t-on à notre environnement naturel? Qu'attend-on de notre interaction avec lui? Pourquoi ne va-t-on pas là où la raison nous conseille d'aller? Quel est le sens de ce processus tragique d'épuisement de la planète par les activités humaines?

Nous ne nous contenterons pas de mettre en relation le comportement de l'espèce humaine avec la trace qu'elle laisse derrière elle sur la planète. Ce que nous voulons, c'est comprendre les choix par lesquels elle a pu en arriver là.

 

Quand nous posons la question: « Pourquoi l'homme épuise-t-il sa planète? », nous ne recherchons pas la cause du problème, nous nous recherchons nous-mêmes, étonnés que nous sommes d'avoir le pouvoir de créer un tel problème.

 

Pierre-Jean Dessertine est professeur de philosophie à Aix en Provence. Il a publié des articles dans diverses revues. Il est coauteur de plusieurs manuels de philosophie. Il anime le site de philosophie: www.anti-somnambulique.org

 

 

Jeudi 21 Avril Café-philo animé par Ronald Bonan

 

« APPRENDRE A PHILOSOPHER

AVEC MERLEAU-PONTY ».

« A quoi sert la philosophie ? A cette question certains répondent avec un sourire entendu « à rien ! » pour dire qu’elle n’est pas là pour servir, qu’elle est bien plus noble que cela !

Mais ils se trompent : il n’y a rien de dégradant à servir quand ce service est celui de la vie !

Cette soirée sera consacrée à un exemple d’un accompagnement philosophique : celui qu’offre Merleau-Ponty : comment nous apprend-il à vivre ? A regarder les choses ? A réagir ? A penser ?

Bref il nous aidera à répondre concrètement à la question « qu’est-ce que vivre selon une philosophie ? »…. On verra alors si elle ne sert à rien !

 

R. Bonan, né en 1961, Agrégé et Docteur en philosophie, professeur dans les Classes préparatoires aux grandes écoles, est l’auteur de quelques livres (essais et romans) et de pièces de théâtre.

 

Jeudi 5 Mai: Café-philo animé par PhilippeGauthier

 

Le Dieu de Spinoza

 

Au 17ème siècle, dans le sillage de la tentative cartésienne de prouver l’existence de Dieu, la question de la nature de la divinité traverse l’ensemble de la pensée rationaliste.

Elle confisque ainsi pour grande partie cette pensée aux seuls théologiens et autorités religieuses.

Le cas de Spinoza dans ce champ de réflexion est particulier puisque ses thèses furent taxées d’athée par bon nombre de religieux.

Et pourtant Spinoza parle de Dieu, il lui consacre même le premier chapitre de son « Ethique », mais sa réflexion touche une limite que beaucoup ne peuvent supporter. Elle montre que le discours que tente de porter la raison sur Dieu ne peut être accepté jusqu’au bout, puisqu’il est subversif.

Nous verrons ensemble en quoi consiste cette subversion, et nous verrons également pour quelle raison le Dieu de Spinoza est central dans un système de pensée fascinant.

 

 

 

 

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