CLUB DE RIRE ... Quand à Noyal Pontivy ?
Et puis de toute façon, j'ai envie de remettre le nez de clown !!!
Dans les clubs du rire, on apprend à se rapprocher du rire de l'enfant. : Ouest-France
Dans les clubs de rire, on vient se marrer, sans blagues ni chatouilles, juste pour se faire du bien. Tous ceux de l'Ouest se retrouvent dimanche à Rennes.
« C'est comme un sport. Quand on ne vient pas, on se rend compte qu'on régresse. » Yann, 26 ans, technicien en bureau d'études, a encore des hoquets de rire dans la gorge.
Avec ses camarades du club de rire de la Boissière, un quartier au nord de Nantes, il a ri comme un perdu, aux larmes, en rafales pendant un quart d'heure. Une poilade-marathon, position allongée, épaules en avant. Des « ho ho ho », des « ha ha ha » ont fusé, expirés du fond des tripes, après une séance de petit train, chenille de nez rouges lancée au coup de sifflet. À pleurer.
Mais qu'y a-t-il de si drôle ? C'est quoi la blague ? Ne cherchez pas, l'humour n'a rien à faire dans l'histoire : les dix rieurs du soir, membres du Club de rire de Nantes, n'attendent pas qu'on les chatouille pour muscler leurs zygomatiques. Leur rire est contagieux, sans raison. « On cherche à se rapprocher du rire de l'enfant. Le cerveau ne fait pas la différence entre le rire forcé et le rire naturel », explique Jean-Loup Picavet, fondateur du Club de rire à Nantes, animateur de la soirée. « Rire, c'est un moyen simple de se faire du bien, de libérer les tensions. Et ça crée du lien social. »
« Aucun contenu idéologique »
Mais qui sont ces gens qui rient pour rien ? Des dépressifs en analyse ? Les adeptes d'une secte ? Un temps, la polémique a couru devant le succès fulgurant de la pratique, qui n'est qu'une forme de yoga, inventée par le docteur indien Madan Kataria, et dont les premiers éclats ont résonné en France en 2002. « Il n'y a aucun contenu idéologique et on ne cherche pas à gagner des sous. Les 20 € de cotisation annuelle, c'est plutôt pour acheter les nez rouges... » se défend-on à Nantes. En cinq ans, le rire a contaminé l'Hexagone : au rayon de la gondole, on recense aujourd'hui près de 150 clubs. Parmi les plus assidus de ces marrades collectives, des « rigologues » certifiés interviennent dans les hôpitaux ou les entreprises.
Fin de la séance. Les diaphragmes se relâchent, l'hilarité retombe. Les apprentis en gaudriole baîllent aux corneilles en se massant les abdominaux. Dans la vie, ils sont cadre administratif, informaticienne, acheteur, chef de projet dans la socio-culturel. Pas des fêlés ni de furieux fêtards. « Quand on pratique régulièrement, les rapports avec les autres sont plus faciles. »
Depuis qu'elle se force à rire, Geneviève prend moins la mouche aux réflexions de ses enfants. Les douleurs musculaires de Soizic ont disparu. « Le rire est une protection : c'est l'exemple du rire nerveux à un enterrement ou chez le percepteur. Il permet de se sortir de situations difficiles. Plus on rit, meilleurs sont nos rapports avec les autres. » Le rire c'est la vie, aurait dit Bergson. Et le philosophe n'avait rien d'un rigolo...
Isabelle LABARRE.
Source OUEST FRANCE
Eh oui, j'y reviens ! C'est un projet que j'ai en tête et que j'aimerais bien finaliser : créer un club du rire à Noyal Pontivy, là où j'habite depuis peu ! .... Patience ! Je vous tiens au courant !
Si vous êtes du coin, dites-moi si cette aventure vous tente... cela permettra déjà d'avoir une idée de l'intérêt suscité et de la nécessité ... d'agir !