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  • Luberon, terre provençale très prisée par les amateurs de beaux villages, de calme, de beau temps et de douceur de vivre. Liza y retrouve l'inspiration pour sa nouvelle vie d'écrivaillonne.
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23 décembre 2008

Quelques touches d'humanité

Mes précédentes anecdotes soulignent plus l'indifférence de certaines personnes que de l'ensemble du monde hospitalier. Je ne reproche rien au professeur, ni à l'interne, ni aux différents médecins que j'ai rencontrés ici à Paris. Au contraire, je constate avec plaisir la différence de relation existant entre eux et moi. Ici, plus que dans le Sud Est, je me sens écoutée et surtout... suivie avec rigueur et compétence.  Ce qui pêche, c'est peut-être les moyens de soulager certains facettes de l'hospitalisation, comme l'organisation des transports de patients, les rendez-vous d'examens, les attentes interminables, le manque de temps des infirmières, le manque de moyens tout court....

Laissez-moi encore vous en raconter une !

Le deuxième jour de mon hospitalisation, L'ORL, ayant constaté une bronchite, conseille à mon médecin des comprimés de Lysopaïne pour soulager mes maux de gorge. En effet je tousse beaucoup. J'obtiens donc, après deux jours de demande la fameuse ordonnance. Pourquoi une ordonnance alors que je me trouve à l'hôpital ? Parce que cet article-là ne se trouve pas dans leurs rayons ! Ce n'est qu'un médicament de  confort, donc il faut aller le chercher à la pharmacie de l'hôpital. Ah bon ? Je dois sortir ? Quitter la chambre avec 39 ° et le froid de canard qu'il fait dehors ? Même si j'avais voulu, mon état ne me le permettrait pas. Je tiens à peine debout et les douleurs de mes jambes me tirent des plaintes à chaque pas. Que faire ? Aucune infirmière n'accepte. "Nous ne sommes pas autorisées à quitter le service" (sauf pour aller fumer)... Et puis " Pas que ça à faire.. que deux bras.. peux pas être partout à la fois.. " etc..

Finalement l'avant veille de mon départ, (je tousse de plus en plus) je trouve une personne compatissante (agent de service qui sert les repas) ! Enfin un peu plus d'humanité ! Cela me touche tant que je lui donne de quoi offrir un cadeau supplémentaire à ses enfants. En à peine cinq minutes j'ai obtenu mes comprimés. Merci chère Madame, c'est bien vous la plus gentille !

2008_12_12_Gap2

Photo Agnès Braisaz - A Gap en Décembre

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