Commémoration guerre mondiale 14-18
« J'ai cherché mes frères et soeurs, ce soir, pour leur dire les souhaits du barde. Et je n'ai trouvé personne à la maison... On voit pleurer de pauvres femmes et des petits enfants qui songent... Ô mon Dieu, quelle peste a passé sur ce pays ?... Le soleil de l'été se levait sur la vallée, les hommes sont partis avec leur épée... C'était des lances autrefois ; maintenant, ils ont des fusils... et des canons qui crachent la mort... »
« C'était la 1914e année après la naissance du Christ dans l'étable... La face sanglante de la guerre... Douleur, douleur ! Les cloches de la Terre ne sonnent plus que des glas ; je vois les âmes des guerriers morts flotter au-dessus du champ de bataille, semblables aux embruns sur une mer... »
Telle est la complainte du poète Jean-Pierre Calloch, le « veilleur » de l'île de Groix, disparu lui-même à l'âge de 29 ans dans cette abominable tourmente (1).(1) Lire Ar en deulin de Jean-Pierre Calloch.
C'était la guerre, celle que l'on a appelé la Grande Guerre, sans doute parce que ce fut celle qui mit en marche vers le combat le plus grand nombre d'hommes de tous les temps précédents, qui vit la première industrialisation des moyens de destruction, le plus grand nombre de tués et de blessés...
« Si tu avais voulu Europe... »
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Sur Ouest France : La suite
Cette année, une magnifique exposition : des objets, des photos, cartes postales, armes, costumes, d'époque, éveillent l'intérêt de toutes les générations. A voir absolument jusqu'à ce soir 18 h ! Pressez-vous !
Geneviève Rioux, une des organisatrices, (avec Anne-Marie Troudet) m'explique le contenu d'un des nombreux tableaux exposés.
Un travail remarquable qui est à féliciter. Exposition qui n'aurait pu voir le jour sans les prêts d'objets de grande valeur (sentimentale mais aussi historique) des héritiers de nos valeureux combattants.
Ce n'est qu'une infime partie de ce qui est exposé. Pardon pour la mauvaise qualité des images, mais elles ont été prises avec un mobile !!! Désolée ! Le mieux est d'aller voir sur place, vous ne le regretterez pas
Liza Lo Bartolo Bardin
Noyal Pontivy
le 11 Novembre 2008