RESULTATS DU CONCOURS DE POESIE DE CHORGES
57 poètes ont participé.
2 catégories : Junior et sénior
6 gagnants : 3 dans chaque catégorie
Une soirée de remises de récompenses très conviviale autour de Noée, la créatrice du K'Fées des Arts, des lectures de poèmes, une ambiance chaleureuse et poétique. Une véritable réussite.
Des cadeaux, livres, toiles de peintre, et autres objets ont été distribués avant un pot d'honneur pour finir en beauté une Saint Valentin sous le signe de l'amour et de l'amitié.
Quelques images :
D'autres photos vont suivre...
Les gagnants de la catégorie sénior
1 - Christian Chaméon (Par simple respect... Madame)
2 - Michel Miaille (Ce qu'on a fait de mieux)
3 - Alain Caillol (Les amours méditerranéennes)
pour la catégorie sénior
Le poème qui a recueilli le plus de points, de Christian Chaméon
Par simple respect…Madame
Tantôt rebelle et sauvageonne
Sous ses longues mèches brunes,
Tantôt mère comme personne
A vouloir décrocher la lune
Pour un café partagé,
Pour cette robe que l’on frôle,
Par cette grâce distinguée
Même le diable en devient drôle.
Plus profond que le fond de ses yeux,
Plus beau que ce parfum de charme
Noyant ce passage onduleux
Trouble comme destin sans larmes.
A savoir trouver les mots qui raisonnent,
Des sans- parler, des sans-ecrire imagés
Quand les rêves frissonnent
Pour des passions rapprochées.
Je traduisais ses regards, je lisais dans ses sourires
D’osciller sans cesse d’espoir en détresse.
Aux jeux dangereux maintes fois vus ressurgir,
Je résistais encore à toute promesse
De ces songes d’amant impossibles,
Au risque de lendemains difficiles.
Des formes modelées par des pensées secrètes ;
D’une poitrine gonflée à recourber la tête,
Ma main tremblante et le bégaiement du crayon
D’un contact éphémère, souvenir d’un frisson.
Où est le bien, où est le mal,
Quand fantasme rime avec idéal.
Des matins gris de son absence ne resteront que des tourments,
Entre éveil et rêve qui balancent, des mots dits qu’en se regardant.
Son sourire illuminera ma porte close.
Furtive passante sous son air de gitane,
En rouge et noir cette élégance s’impose
Dans l’infini, comme l’image de la femme.
J’ai toujours nourri ce dilemme, entre une déclaration
Et cet écrit, au final….d’un poème sans prétention.
Par simple respect…, tout simplement….
Par simple respect…Madame
Le deuxième : Michel Miaille (auteur du recueil de poésie : L'AMOUR EN CINQUANTE SONNETS)
Le troisième : Alain Caillol :
Amours Méditerranéennes
Nous nous promènerons
Toi et moi, main dans main
Arpentant les ruelles, respirant le jasmin
Par les blanches maisons et les bougainvillées.
Eperdus de bonheur nous nous égarerons,
Quittant ce labyrinthe vers le port descendrons.
Par la porte entr’ouverte
D’un vieux pub ou d’un bouge
S’égrèneront des notes ou de jazz ou de blues.
Nous pousserons la porte et fendrons la fumée
Aussitôt assaillis par l’odeur de sueur
Et aussitôt grisés par l’ambiance et le rythme.
Puis saoulés par l’ouzo
Et las de cette foule,
Nous nous dirigerons, moi et toi, main dans main
Vers la plage embrumée, attendant le soleil.
Là, tous deux tendrement enlacés, regarderons le ciel
S’éclaircir vers l’Orient, rougeoyer sur la mer.
Alors Râ surgira
Sublimant notre amour
Et je me pencherai tout doucement vers toi
Attendant qui de nous ferait le premier pas.
Qui survivra rira, ceux qui s’aiment s’attendent
Et je sais, Oh ma mie, que nous sommes ceux-là.
Pour la catégorie junior, une quizaine de participants dont la gagnante,
Alizée
puis une jeune Liza (c'est pas moi, je vous promets) :-))
puis en troisième l'atelier poésie de Villard st Pancrace
Félicitations à tous pour avoir participé !
CE QU’ON A FAIT DE MIEUX
Ils sont maintenant prêts pour une autre aventure,
Loin de ce qui fut nous, ce tendre souvenir,
Le cœur flambant de neuf, tout prêts à voir venir
Tant de moments nouveaux quand vient l’âge mature.
Ils vont partir demain, sans heurts et sans rupture,
Vers des jours inconnus restant à définir
Et même si je crois qu’ils sauront revenir,
Je sens tout à coup croître une douleur future.
Alors je me retourne, une autre fois de plus,
Vers cet homme, témoin de nos jours révolus,
Après ce grand voyage où le soir nous convie.
Et nous le redisons au temps qui nous fait vieux,
Ces enfants qui s’en vont ailleurs vivre leur vie,
Ils sont finalement ce qu’on a fait de mieux.