N'est-ce pas un signe ? La prophétesse de Barbara Wood.

Il est quand même parfois des signes qui ne trompent pas.

Je cherchais sur les rayonnages de ma bibliothèque un nouveau livre à lire ou à relire et j'en prends un qui me semble approprié à une détente de l'esprit, à un voyage virtuel vers d'autres rivages, d'autres contrées. Un roman d'aventure et de suspens sur fond de fin du monde et de vieux manuscrits révélant la vérité sur l'origine du christianisme. Bref, une fiction romanesque comme j'aime.

Donc, je me lance avec délectation dans cette nouvelle lecture de "la prophétesse" de Barbara Wood.

Et voilà ce que j'y trouve :

"Le pardon est le premier pas sur la voie qui nous ramène à Dieu, à notre pureté originelle. Il ne s'agit pas seulement de pardonner à ceux qui nous ont fait du tort. Il faut aussi éliminer de notre coeur toute forme de ressentiment contre les aléas de la vie, du plus petit au plus grand. Il faut pardonner la chaleur suffocante de l'été  et la morsure glaciale de l'hiver, le caillou qui déchire le pied, le chien qui mord, les dommages de la maladie ou de la vieillesse, le voisin bruyant, l'offense d'un ami, toutes les souffrances et les déceptions qui s'accumulent au fil du temps.

C'est cela le vrai commencement : pardonner chaque jour, du fond du coeur, les grands et les petits chagrins occasionnés par la vie dans ce monde. Alors le pardon devient une nouvelle nature, l'émanation même de la bonté de notre coeur."

Un peu plus loin.

"... Oui, tels sont les préceptes de la vraie foi, la foi universelle : respecter la vie, pratiquer la bonté, ne pas juger. Mais en complément de ces principes... : pour libérer mon coeur de toute forme d'amertume, il me fallait d'abord accepter mon destin. je me souvins alors des enseignements d'Epicure, encourageant les hommes au pardon et à l'acceptation des vicissitudes du destin. Mais le chemin n'est pas aisé car, dans le coeur humain, la tristesse, la colère, le ressentiment et toutes les passions sont autant de chaînes difficiles à enlever... Car c'est ainsi... que l'on parvient à la lumière et à la paix. En refusant de se complaire dans la douleur, en retrouvant la joie originelle que Dieu a désirée pour nous."

N'est-ce pas un signe ?

Juste la lecture qu'il me fallait en rentrant d'une hospitalisation de 15 jours. Une lecture qui m'a captivée mais aussi soulagée et apaisée. Parce que la troisième rechute de ma dermatomyosite a encore soulevé en moi tant de questionnements, tant d'émotions également, plutôt négatives, et qu'il me faut nécéssairement pour survivre à ce flots de mauvais ressentis (examens difficiles à supporter, traitements lourds et douloureux, fatigue extrème...) réagir de la manière la plus "vivifiante".

La voie du pardon, à tous les niveaux, pardon des autres, pardon de moi-même (surtout) est finalement celle qui m'autorisera (je ne veux pas en douter un seul instant) à retrouver l'équilibre de mes énergies, l'équilibre émotionnel, la force de gérer au mieux les influences extérieures, la sagesse de gérer aussi mes ressources intérieures.

Qu'en pensez-vous mes amis ?

Je vous laisse la parole.

Liza LO BARTOLO BARDIN

Comments

[Myriam]

Hasard ou pas, tes références sont éloquentes. Oui, Pardonner et Aimer :

http://www.dailymotion.com/video/xp4vme_pardonner-c-est-aimer_webcam

Chère Liza, reprends vite goût à la vie que tu aimes. Je t'embrasse.

[brigitte lecuyer]

je crois aux signes.. exemple : le 28 septembre 2010 je signe un article qui s'appelle : la dame qui poussait un fauteuil roulant avec personne dedans, voir sur le blog "Cergyrama"

le 28 septembre 2011 j'ai accident, je reste trois mois dans un fauteuil et 5 en tout en rééducation.

j'en déduis que je dois utiliser ce texte, alors j'ai démarré un roman avec ce titre, j'avance doucement dans la vie, comme dans le roman, mais j'en fais une vraie histoire..bon courage Liza, tu es de la race des volontaires et ne t'apitoies pas sur toi-même.. je suis juste admirative.. je n'ai pas cette force, mais des amis, et ils me soutiennent rudement bien.

Depuis mon 1er roman "Combien de pas" est paru, avec du retard à cause de l'accident, et j'ai fait ma première dédicace dans ma clinique, marrant non! pour quelqu'un qui clopine.. je l'ai même revendu à mon chirurgien que j'ai revu récemment, je dois être réopérée début novembre pour enlever les vis qui tiennent mon genou.



alors courage, tes amis sont tes meilleurs garants de ta lutte au quotidien...

la preuve on ne se connait pas vraiment, mais je suis ton parcours.

bises à toi



Brigitte Lécuyer