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  • Luberon, terre provençale très prisée par les amateurs de beaux villages, de calme, de beau temps et de douceur de vivre. Liza y retrouve l'inspiration pour sa nouvelle vie d'écrivaillonne.
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24 novembre 2008

Jean Markale nous a quittés

Je l'ai appris hier après-midi, sur le stand des Ecrivains Bretons, alors que je dédicaçais à Guérande. Tous ceux présents ont été fort émus par cette disparition.

Source le télégramme

Nécrologie. Jean Markale un passionné de celtisme

20081124_MARKALE_H101A

Auteur d’une centaine d’ouvrages, notamment sur les Celtes, Jean Markale est mort hier matin, à l’hôpital d’Auray. Il avait quatre-vingts ans.

De son vrai nom Jacques Bertrand, Jean Markale avait, avant de se lancer dans l’écriture, exercé, pendant vingt-cinq ans, le métier de professeur de lettres classiques dans un collège parisien. Mais, en 1979, fort de son succès avec « La femme celte » (Payot), il avait arrêté l’enseignement et était venu s’installer à Camors, près d’Auray, le pays de ses ancêtres. C’est là qu’il écrira, à une cadence pour le moins soutenue, tous ses livres. Ses grandes spécialités : les Celtes, le mythe du Graal, l’histoire de la Bretagne, l’ésotérisme et les énigmes historiques. Autant de thèmes qu’il a développés à satiété et exploités sous différentes formes, en particulier à travers des « cycles » qui lui permettaient de laisser libre cours à sa verve épique et à son imagination.

Poète plutôt que chercheur

Son manque de rigueur scientifique était, d’ailleurs, le reproche que lui faisaient ses nombreux détracteurs. Mais Markale s’en moquait : « Je préfère être considéré comme poète plutôt que comme chercheur », assurait-il. En 1998, il avait reçu le prix Trévarez pour son premier roman, « Notre-Dame de la Nuit ». Un genre dans lequel il envisageait de poursuivre. Mais il avait finalement repris le sillon qu’il avait creusé et qui lui réussissait : la civilisation celtique et le Graal. Coïncidence troublante : Jean Markale s’est éteint une semaine seulement après la mort de son ami Charles Le Quintrec, qu’il avait connu dès 1948, à Paris. La maladie l’aura ainsi empêché de respecter le pacte que tous deux avaient passé : le survivant devait prononcer l’éloge funèbre du premier décédé !

Yves Loisel

Le télégramme

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Commentaires
P
Bonsoir,<br /> l'approche de la Bretagne me vient de Jean Markale,j'ai lu de la poésie dans ces livres,j'ai lu des héros et héroïnes d'un temps qui me faisait rêver étant jeune de vingt ans,j'ai lu un passé omniprésent dans ma quête de trente ans,j'ai lu mais je n'ai pas tout vu de cet imaginaire celtique alors que j'ai dépassé la quarantaine,mais ce dont je suis sur,c'est que le Graal vous à touché Mr MARKALE,comme vos livres m'ont marqué,merci de nous avoir prêté votre plume toute empreinte de lumière celte.<br /> Patrick.
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G
Je suis vraiment désolé d'apprendre le décès de Jean Markale. J'avais rencontré ce dernier en Bretagne il y a plusieurs années ...<br /> <br /> Guy Boulianne
Répondre
A
Bonjour,<br /> <br /> Je ne connaissais pas Jean Markale, d'après l'éloge d'Yves Loisel, il méritait d'être très connu.<br /> <br /> Je compatis avec ceux qui l'on aimé, avec ceux que l'on connu.<br /> <br /> Je suis toujours en admiration envers ceux qui mettent en valeur leur savoir faire, leur savoir être.<br /> Les morts ne nous quittent pas, ils sont invisibles à nos yeux.<br /> <br /> Anne-Marie
Répondre
S
C'est tellement regrettable de perdre un si grand personnage,malgré son âge !<br /> Mais il restera immortel dans ces merveilleux ouvrages et dans nos coeurs.<br /> Je m'associe a toute sa famille dans le regret<br /> Avec mes sincères Condoléances.<br /> XAVIER SAINTY
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