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  • Luberon, terre provençale très prisée par les amateurs de beaux villages, de calme, de beau temps et de douceur de vivre. Liza y retrouve l'inspiration pour sa nouvelle vie d'écrivaillonne.
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24 août 2008

La souffrance est-elle nécessaire au salut ?

Suivre le Christ sur le chemin de la croix.

« Jésus est le Messie : il réalise la figure du nouveau roi que le peuple d’Israël attendait.

Or c’est ici que peut surgir un malentendu. Ce nouveau roi, en effet, n’est pas un dominateur triomphant, mais le serviteur souffrant annoncé par Isaïe, et un prophète méprisé comme Jérémie. Une telle figure du Messie ne va pas de soi, car elle est aux antipodes des conceptions humaines de la réussite. Pierre lui-même, qui vient de proclamer avec enthousiasme sa foi en Jésus Messie et Fils de Dieu, s’oppose avec la même fougue à Jésus qui annonce sa passion, ce qui lui attire une réplique cinglante (« Vade retro… »).

La souffrance serait-elle nécessaire au salut ? Un autre malentendu risque de surgir ici, qui consiste à présenter la souffrance comme un bien, voire une source de plaisir. Cette dérive n’a pas toujours évitée par la spiritualité chrétienne.

Or, la souffrance, en soi, est toujours un mal, dont nous serons délivrés au ciel, où Dieu effacera toute larme de nos yeux (Ap. 21, 4). Ce qui est un bien, ce n’est pas la souffrance, c’est le fait de marcher à la suite du Christ souffrant par amour des hommes. La condition humaine est, depuis les origines, marquée par la souffrance, de la naissance à la mort, et le Fils de Dieu est venu partager cette condition douloureuse, pour l’éclairer de l’intérieur et la transformer. Au cœur même de ses souffrances et de sa mort violente, il n’a cessé d’aimer, ce qui a changé le sens de la souffrance et de la mort, changement radical dont la résurrection est la conséquence et le signe.

Chercher à faire l’économie de la souffrance serait vouloir échapper à la condition humaine, celle que Jésus est venu partager. Car telle était la volonté de son Père : nous manifester son amour infini par son Fils, afin que nous gardions confiance en cet amour, même dans les circonstances où nous sommes le plus tentés de le mettre en doute. A nous aussi, il nous est demandé de « reconnaître quelle est la volonté de Dieu ». Cette volonté n’est pas que nous souffrions, mais que, quand nous souffrons, nous portions la croix comme le Christ, sur le chemin qui mène à la vraie vie. »

Missel des dimanches

Edition collective des éditeurs de liturgie

                                                  Laisse le vent de l’Esprit

                                                gonfler tes voiles

                                               « Je suis l’Amour

                                                qui souffle sur toi

                                             Oublie la nuit

                                            Suis ton étoile

                                                 Je suis l’Amour

                                                Je veille sur toi »

http://cursillos.ca/diaporama/Laisse_le_vent.pps

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Commentaires
M
Après le courroux qui t'enflamme,<br /> Laisse le vent gonfler tes voiles<br /> Et,Yalla,Courage!<br /> http://www.lewebfleuri.com/carte035.php3<br />
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T
Très beau texte! Et la souffrance des autres nous donne l'occasion de faire preuve de notre amour du prochain.
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T
merci pour ce très beau text qui éclaire un peu la vérité de la souffrance. Pendant trop longtemps en effet la souffrance a été considérée commme une nécessité pour accéder au Royaume.Il fallait souffrir. Alors que Dieu se rejouit toujours de nous voir heureux et ne nous demande jamais d'avoir mal. Ce qu'il nous demande c'est, quand nous avons mal, d'accepter cette souffrance et de la porter de notre mieux. Et c'est une différence essentielle, au sens premier du terme.
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