Le témoignage de Michel !
"Liza, pour répondre à tes questions : J'en avais marre d'attendre encore. J'ai donc accepté le
méthotréxate, tout en sachant qu'on peut l 'arrêter du jour au
lendemain sans conséquence. J'ai fait court pour répondre à tes interrogations, je ferai plus long bientôt en racontant mon histoire. Le problème, c'est que je n'ai jamais autant travaillé que depuis
que je suis malade. J'ai arrêté au plus fort de la maladie, pendant 2
ans et demi. Là, j'ai même deux emplois. Non je ne suis pas fou (rires). Je ne pense pas à cette maladie en bossant. (Je suis journaliste). Mais bon, c'est
exténuant quand même, sauf si on se fixe un objectif au jour le jour. A bientôt Bisous Michel. Pose-moi toutes les questions que tu veux , n'hésite pas."
J'ai
longtemps hésité avant d'accepter le méthotréxate. Cela va faire cinq
ans que j'étais sous cortisone et lors de ma dernière visite en
décembre à Lille, le médecin m'a proposé ce traitement bien évidemment
en plus du cortancyl.
J'avais fait quelques bolus de solumédrol
auparavant, mais bon ce n'est qu'un palliatif. C'est vrai qu'à la
lecture de la notice, on a un peu peur, c 'est ce que ma dit le
médecin. C'est un médicament utilisé pour certains cancers mais aussi
pour la polyartrite. Donc on monte en palier, à l'inverse des
corticoïdes. J'ai commencé par trois prises chaque samedi, 2 cachets
matin midi et soir. Tu augmentes d'un cachet chaque semaine pour
arriver dans mon cas comme actuellement à 4, 4 et 4. Je prends ça
pendant deux mois et je retourne à Lille faire le point.
Mes prises de
sang ont baissé, j'attends la suivante ce jeudi, j'ai moins de
douleurs. En complément, il faut prendre tous les mercredis d'autres
cachets pour maintenir les globules blancs. Le méthotréxate joue là
dessus et t'enlève ( pas obligatoirement ) des globules. On peut avoir
parfois des nausées ou des rougeurs au visage mais aussi des légères
pertes de cheveux (attention pas comme chimio).