Antoine et Cléopâtre à Marseille

De William Shakespeare Mise en scène Stuart Seide Assistante à la mise en scène Fabienne Lottin Assistante à la scénographie Lucie Florent-Giard Assistante costumes Brigitte Massey Coiffures et maquillages Catherine Nicolas Composition vocale Emmanuelle Bunel Conseiller artistique Yannic Mancel Costumes Fabienne Varoutsikos Lumière Olivier Oudiou Scénographie Charles Marty Son Marc Bretonnière Traduction Stuart Seide Avec Angelo Arancio Eric Challier Nicolas Crombet Bernard Ferreira François Kergourlay Hélène Lausseur David Martins Sandy Ouvrier Olivier Rabourdin Baptiste Roussillon Stanislas Stanic Aurélie Valat </FONT Durée : 3H15 Grand Théâtre Du 1er au 3 décembre 2005

Ouverture des locations :
jeudi 03 novembre 2005

« Le monde entier est un théâtre. Et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »
William Shakespeare

Le sujet d’Antoine et Cléopâtre ne peut se limiter à une simple histoire d’amour, aussi sublime soit-elle. Il s’agit également du combat entre deux surhommes, Antoine et Octave, qui se disputent le titre illustre d’empereur de Rome. Pour parvenir à leurs fins, ils doivent posséder deux attributs chers à Machiavel et à son fameux Prince : le Virtu, un mélange de ruse politique et de force physique, et la Fortune. Bien entendu, c’est cette dernière qui départagera ces deux êtres d’exception. Dommage pour Antoine, tant mieux pour l’intensité dramatique.

Antoine et Cléopâtre est souvent considérée, à tort à mon avis, comme la plus racinienne des tragédies de Shakespeare. On pense évidemment à Bérénice. Dans les deux cas : un général ou un empereur romain, une reine orientale soumise et colonisée, mais habitée par l’orgueil et la dignité, un couple est déchiré par le dilemme du pouvoir et de la passion. Mais plus j’avance dans la lecture d’Antoine et Cléopâtre, plus j’y découvre une autre dialectique presqu’aussi importante que la première : celle de la constance et de l’inconstance. Si je considère cette œuvre comme fondamentalement baroque et non classique, c’est parce qu’elle parle sans cesse de l’instabilité même de nos vies.
Stuart Seide - mars 2004

Après Jules César, Titus Andronicus, Richard II et Othello, Stuart Seide poursuit avec Antoine et Cléopâtre le parcours exploratoire du continent shakespearien.

Production : Théâtre du Nord - Théâtre national Lille - Tourcoing
En partenariat avec Lille 2004, capitale européenne de la culture

Texte édité aux Editions Lafontaine

Au Théâtre de la Criée à Marseille du 01 au 03 Décembre 2005.

lien : http://www.theatre-lacriee.com